Vladimir Velickovic aime les noeuds, la corde, le muscle déchiqueté, les sauts sans fin la tête arrachée, les lignes, les flèches et les rats. Il peint le rouge, les gris, le noir, les états de la chute. Il est slave, il porte en lui la culture slave, il a le trait serbe, la poésie rude de l’alphabet cyrillique.
Je l’ai photographié à l’abbaye de Juaye-Mondaye, où les moines sont en blanc. Son gisant, dans le réfectoire, ajoutait le silence peint au silence obligé du repas des moines prémontrés. Le silence est difficile, que dire alors du silence double ?
Je l’ai photographié à l’abbaye de Juaye-Mondaye, où les moines sont en blanc. Son gisant, dans le réfectoire, ajoutait le silence peint au silence obligé du repas des moines prémontrés. Le silence est difficile, que dire alors du silence double ?
© Tristan Jeanne-Valès - Vladimir Velickovic, abbaye de Juaye-Mondaye. 1988