Son trait velouté, anguleux parfois, caresse le papier blanc : chez Claude Louis-Combet, tout passe par la main. Pas d’ordinateur, pas d’e-mails, quelques discussions au téléphone, nos échanges se font par la poste. Petit à petit, régulièrement. Par la poste. Au fil des mois.
Les beaux chevaux lusitaniens : photographies normandes puis portugaises de mon côté, haïkus manuscrits pour lui. Mes cadrages serrés, graphismes sur corps animal et, au plus près de l’image, la pâte noire et luisante de son écriture généreuse. Il ne connaît rien aux chevaux, moi non plus. Nous travaillons ensemble, ignorants et poètes.
J’ai rencontré Claude Louis-Combet à deux reprises : la première fois à Cherbourg, au bout de l’hiver, le temps du portrait ; la seconde à Paris, rue du pont Louis-Philippe, pour une fête en son honneur, ses quatre-vingts ans. A son bras, Charlotte Rampling, émue, y lut de ses yeux gris un poème.
Notre correspondance postale continuait, courrier après courrier, grandes enveloppes kraft, mes photographies carrées, ses phrases courtes. Une certaine douceur s’installa : le temps de l’échange dans l’attente.
Un livre verra le jour.
Peut-être.
Les beaux chevaux lusitaniens : photographies normandes puis portugaises de mon côté, haïkus manuscrits pour lui. Mes cadrages serrés, graphismes sur corps animal et, au plus près de l’image, la pâte noire et luisante de son écriture généreuse. Il ne connaît rien aux chevaux, moi non plus. Nous travaillons ensemble, ignorants et poètes.
J’ai rencontré Claude Louis-Combet à deux reprises : la première fois à Cherbourg, au bout de l’hiver, le temps du portrait ; la seconde à Paris, rue du pont Louis-Philippe, pour une fête en son honneur, ses quatre-vingts ans. A son bras, Charlotte Rampling, émue, y lut de ses yeux gris un poème.
Notre correspondance postale continuait, courrier après courrier, grandes enveloppes kraft, mes photographies carrées, ses phrases courtes. Une certaine douceur s’installa : le temps de l’échange dans l’attente.
Un livre verra le jour.
Peut-être.