Difficile, l’écrit ; c’est tortueux. C’est musique et percussions, des cailloux plein les mains. Ecrire, c’est mettre des mots en vue, les mettre en joue, c’est mettre à feu.
Prendre hors scène, mettre en scène.
Prendre, mettre : le sexe est là. Un homme prend une femme, il la met, elle se fait mettre, il la prend. C’est brut, c’est net, c’est animal.
Le sexe est muet : râles, souffle, cris, soupirs. L’accouplement s’inarticule. Les bouches sont pleines : langues, sueur, bave, liqueurs et jus.
Brefs, explicites, les mots sont rares. Ou restent cachés. Le sexe parle peu, trop occupé à jouir du sexe de l’autre.
Prendre hors scène, mettre en scène.
Prendre, mettre : le sexe est là. Un homme prend une femme, il la met, elle se fait mettre, il la prend. C’est brut, c’est net, c’est animal.
Le sexe est muet : râles, souffle, cris, soupirs. L’accouplement s’inarticule. Les bouches sont pleines : langues, sueur, bave, liqueurs et jus.
Brefs, explicites, les mots sont rares. Ou restent cachés. Le sexe parle peu, trop occupé à jouir du sexe de l’autre.
© Tristan Jeanne-Valès - Oxymore. 1999