TRISTAN JEANNE-VALÈS
  • Home
  • Des figures
    • Ionesco
    • Velickovic
    • Jean Dupuy
    • Hatoff et Gramblanc
    • Pierre Michon
    • Alain Letort
    • Vaneigem
    • Ronan Chéneau
    • Berréby
    • Hubaut
    • Godard
    • Lebel
    • Keith Haring
    • Novarina
    • Jorn Riel
    • Claude Louis-Combet
    • Eric M.
    • Hanoun
    • Gwezenneg
    • JLw
  • Les mots des morts
    • Europe
    • inutile
    • Tarkos
    • le pont
    • Olga V.
    • la pluie
    • cormoran
    • les grives
    • vierge
    • suicidé
  • Musiques, musique
    • musique
    • Shutka
    • Ederlezi
    • El Torta
    • strand
    • XiAn
    • rakomélo
    • solitaires ou rafales
    • le vent
    • Brent Spar
    • Sonny Grey
    • Yvette H.
  • Danse l'étreinte
    • Blanca Li
    • Kazuo Ohno
    • Ruiz-Gallotta
    • Chopinot
    • le couple danse
    • Pina
  • des jours
    • Saab 900
    • ferry
    • la forêt des pluies
    • Lusitaniens
    • Airbus zéro-G
    • Beaux-arts
    • le Bon-Sauveur
    • Saint-Michel
    • Avenue
    • le meuble noir
  • sexe et no sex
    • araignée
    • olisbos
    • Pier Brouet
    • l'écrit
    • Fleur
    • mathurins
    • sybarites
    • Elsa B.
    • no sex
    • Elle
  • l'expo
  • des parutions
Je photographie des Lusitaniens. Par hasard. Par amitié, à la demande insistante d’un ami. Par jeu.
Les Lusitaniens naissent sombres : noirs, marrons, ébènes ou gris foncés. Adultes ou presque, ils deviennent blancs ; on dit gris –la robe grise, doit-on dire– mais je dis blancs, parce que je les vois blancs. Arrogants, ils ont l’arrogance de ce blanc qu’ils portent en eux.
​Inquiets de nature ils s’accommodent mal de leur vision panoramique, apeurés par le monde. Ce sont des chevaux. Magnifiques et craintifs, ardents ils galopent, ils amblent, fous furieux quand ils sont étalons, affolés à l’odeur de la femelle proche. 
Je les photographie ici, chez moi, en Normandie, à Saint-Eloy, près de Bayeux, pays de bocages humides et gras, boueux dès les pluies de l’automne, je les photographie là-bas, sous le soleil dur des quintas au fond de l’Alentejo, cet  autre bout de l’Europe atlantique.
Je les cadre serrés, je les cadre carrés, par fragments je leur prends leur arrogance, leurs soumissions, leur couleur blanche, leurs veines, leur peau et le sang à la fleur de leur peau.
Je ne les aime pas. Je n’ai pas à les aimer, je les photographie.
Photo
© Tristan Jeanne-Valès - Quinta da Broa/Manuel Veiga, Portugal. 2014

© Copyright -  Tristan Jeanne-Valès - 2018. conception graphique : justinelecaplain.com
  • Home
  • Des figures
    • Ionesco
    • Velickovic
    • Jean Dupuy
    • Hatoff et Gramblanc
    • Pierre Michon
    • Alain Letort
    • Vaneigem
    • Ronan Chéneau
    • Berréby
    • Hubaut
    • Godard
    • Lebel
    • Keith Haring
    • Novarina
    • Jorn Riel
    • Claude Louis-Combet
    • Eric M.
    • Hanoun
    • Gwezenneg
    • JLw
  • Les mots des morts
    • Europe
    • inutile
    • Tarkos
    • le pont
    • Olga V.
    • la pluie
    • cormoran
    • les grives
    • vierge
    • suicidé
  • Musiques, musique
    • musique
    • Shutka
    • Ederlezi
    • El Torta
    • strand
    • XiAn
    • rakomélo
    • solitaires ou rafales
    • le vent
    • Brent Spar
    • Sonny Grey
    • Yvette H.
  • Danse l'étreinte
    • Blanca Li
    • Kazuo Ohno
    • Ruiz-Gallotta
    • Chopinot
    • le couple danse
    • Pina
  • des jours
    • Saab 900
    • ferry
    • la forêt des pluies
    • Lusitaniens
    • Airbus zéro-G
    • Beaux-arts
    • le Bon-Sauveur
    • Saint-Michel
    • Avenue
    • le meuble noir
  • sexe et no sex
    • araignée
    • olisbos
    • Pier Brouet
    • l'écrit
    • Fleur
    • mathurins
    • sybarites
    • Elsa B.
    • no sex
    • Elle
  • l'expo
  • des parutions