Noir Désir, le vent nous portera, 4 minutes 48 en 2001.
Le chant de l’homme qui deviendra tueur de femme , la guitare acoustique de Manu C., sud-américaine, têtue, raide comme une route sud-américaine, et, vers la fin, le bois noir de la clarinette basse d’Akosh S., balkanique et gitan – ou presque gitan puisqu’il n’est pas Gitan– qui porte en lui les pleurs, la mort, le deuil et la lumière.
La caresse et la mitraille. Juste après : le vent.
Stop.
Se méfier.
Faire marche arrière ? Non, impossible ; seules les automobiles en sont capables.
Mais se méfier. Se méfier du gris de là.
Le chant de l’homme qui deviendra tueur de femme , la guitare acoustique de Manu C., sud-américaine, têtue, raide comme une route sud-américaine, et, vers la fin, le bois noir de la clarinette basse d’Akosh S., balkanique et gitan – ou presque gitan puisqu’il n’est pas Gitan– qui porte en lui les pleurs, la mort, le deuil et la lumière.
La caresse et la mitraille. Juste après : le vent.
Stop.
Se méfier.
Faire marche arrière ? Non, impossible ; seules les automobiles en sont capables.
Mais se méfier. Se méfier du gris de là.
© Tristan Jeanne-Valès - Altiplano, Bolivie. 2008