TRISTAN JEANNE-VALÈS
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Olga Vales 1879 – 1941.
J’avais décidé d’emmener ma mère à Zagreb.
Le jour des morts, le 2 novembre.
Quatre-vingt-un ans depuis septembre, j’en aurai soixante dans quelques jours, novembre humide et gris, novembre 2013.
Son grand-père slovène est enterré là, dans le grand cimetière croate de Zagreb, aux côtés de sa femme Olga, aristocrate et polonaise, morte huit ans avant lui, au mois de mars 1941. Il faut retrouver la tombe, cette tombe, imaginer les secrets enfouis.
Le jour des morts à Zagreb est jour de fête : des milliers de gens, des milliers de bougies, sur le sol ou à même la pierre tombale. Une cérémonie lente, un pèlerinage, des gens qui se côtoient, marchent, marchent ensemble seuls ; le cimetière est immense, baroque, archaïque, un cimetière de là-bas… Les fleurs, les petites flammes, les allées, le gravier, la sépulture: le silence est partout, juste le bruit des pas, la respiration du bruit des pas. Et puis l’immobilité quand on est devant la tombe, sur la tombe.
Le silence du rituel slave au cimetière de Mirogoj.
Nous n’irons pas. Nous irons l’année prochaine. Le vieux cimetière de la vieille Europe. Tombe 59, carré 12. Nous irons.
Photo
© Tristan Jeanne-Valès - Zagreb, Croatie. 2011

© Copyright -  Tristan Jeanne-Valès - 2018. conception graphique : justinelecaplain.com
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