Elsa B. se déguise en joggeuse, s’habille en hippie de luxe, en accorte banquière ou intellectuelle volontaire, longue cascade tout sourire de cheveux bouclés dorés ou queue-de-cheval qui tire la peau, baskets siglées, jupette cuir, elle est à l’écoute, c’est son métier, elle est thérapeute, thérapeute pour les couples à la dérive. Nous allons la voir, puisque nous avons à parler puisque nous ne nous parlons plus. Je la fais rire, parfois ; du fond de mon désespoir et de mon anorexie sexuelle, c’est ma façon de la séduire, elle a du charme, elle est femme. Et je la fais rire, à mon détriment bien sûr, on n’est pas là pour rigoler…
Face à l’ampleur des dégâts, elle nous dira son impuissance. Nous persistons, dernières cartouches avant la rupture inavouable. Elle acquiesce, c’est son métier; avenante et dubitative elle reçoit, une fois encore, le beau couple bancal.
Les conflits anciens ne meurent jamais. Comment oublier les adultères ?
Face à l’ampleur des dégâts, elle nous dira son impuissance. Nous persistons, dernières cartouches avant la rupture inavouable. Elle acquiesce, c’est son métier; avenante et dubitative elle reçoit, une fois encore, le beau couple bancal.
Les conflits anciens ne meurent jamais. Comment oublier les adultères ?