Régine Chopinot fait la gueule. Seins libres sous son t-shirt blanc, elle fait la gueule, rétive à l’image, on se connaît pourtant. En retrait, Jean-Paul Gaultier me sourit vaguement, il fait beau. Chopinot est parfumée Sables, d' Annick Goutal, un parfum pour homme, pour femme, inspiré des immortelles sauvages que l’on trouve dans les dunes ; à cette distance focale, je le respire, charmé…
Ils préparent Le Défilé, pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne, septembre 1985. Très mode, très danse. J’ai photographié Chopinot pendant près de vingt-cinq ans, jusqu’en en 2006, O.C.C.C, chorégraphie aux contrejours ardus. Plus tard, elle m’écrira qu’une collaboration artistique est rare sur une telle durée et qu’elle éprouvait toujours la même confiance en mon regard (je la cite, je peux la citer, cela me fait plaisir de la citer…)
Sommes-nous devenus amis ? peut-être…
Un jour, à La Rochelle, sur le port, je buvais des petits rhums dans un petit bar, une marie-salope râclait le fond de la darse, les goëlands piaillaient, les gens vaquaient ; à la Coursive, sur un ring, Chopinot dansait, boxait, dansait KOK. La reine Chopinot.
Ils préparent Le Défilé, pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne, septembre 1985. Très mode, très danse. J’ai photographié Chopinot pendant près de vingt-cinq ans, jusqu’en en 2006, O.C.C.C, chorégraphie aux contrejours ardus. Plus tard, elle m’écrira qu’une collaboration artistique est rare sur une telle durée et qu’elle éprouvait toujours la même confiance en mon regard (je la cite, je peux la citer, cela me fait plaisir de la citer…)
Sommes-nous devenus amis ? peut-être…
Un jour, à La Rochelle, sur le port, je buvais des petits rhums dans un petit bar, une marie-salope râclait le fond de la darse, les goëlands piaillaient, les gens vaquaient ; à la Coursive, sur un ring, Chopinot dansait, boxait, dansait KOK. La reine Chopinot.
© Tristan Jeanne-Valès - Régine Chopinot et Jean-Paul Gaultier. 1985