Ederlezi est un chant, un chant tzigane : d’abord une voix, seule, adolescente puis la déferlante du chœur adulte, pas d’instruments, pas de percussions, la forêt des voix. Ederlezi est une fête, une fête ancienne, qui, le jour de la Saint- Georges, célèbre le printemps, Ederlezi est la grande fête de tous les Rroms, chrétiens catholiques ou orthodoxes, musulmans, païens et athées.
C’est aussi le titre d’un livre de Velibor Čolić.
Velibor Čolić vit en Bretagne. Écrivain bosnien, il écrit aujourd’hui en français. En 1992 il est déserteur, il fuit l’armée, il fuit les forces serbes et les snipers (la France découvrira le mot sniper lors du siège de Sarajevo, qui durera quatre ans, n’est-ce pas…), bref il fuit les chiens de guerre de tous bords, il n’est pas soldat, ne veut pas être soldat ; il est poète, yougoslave de Bosnie et rockeur…
Ederlezi –le livre– est sous-titré comédie pessimiste. Cocktail fort de fantastique et de moments d’Histoire : il ne fait pas bon être musicien Rrom face à un soldat croate oustachi en 1943, face aux paramilitaires serbes cinquante ans plus tard, face à un nazillon calaisien aujourd’hui… vous seriez perdants.
Reste le chant triste. Et l’humour.
Peut-être.
Je retournerai à Sarajevo. Bientôt.
Bien sûr.
C’est aussi le titre d’un livre de Velibor Čolić.
Velibor Čolić vit en Bretagne. Écrivain bosnien, il écrit aujourd’hui en français. En 1992 il est déserteur, il fuit l’armée, il fuit les forces serbes et les snipers (la France découvrira le mot sniper lors du siège de Sarajevo, qui durera quatre ans, n’est-ce pas…), bref il fuit les chiens de guerre de tous bords, il n’est pas soldat, ne veut pas être soldat ; il est poète, yougoslave de Bosnie et rockeur…
Ederlezi –le livre– est sous-titré comédie pessimiste. Cocktail fort de fantastique et de moments d’Histoire : il ne fait pas bon être musicien Rrom face à un soldat croate oustachi en 1943, face aux paramilitaires serbes cinquante ans plus tard, face à un nazillon calaisien aujourd’hui… vous seriez perdants.
Reste le chant triste. Et l’humour.
Peut-être.
Je retournerai à Sarajevo. Bientôt.
Bien sûr.