J’ai beaucoup voyagé.
Mais parlons de l’Europe ; la mienne.
Un bel endroit pour mourir.
Le Burren, en Irlande, la fracture de la pierre et, plus loin, la mer, l’Atlantique nord, froid, violent, le vent sur le sel sur la roche, l’érosion palpable, visible, indécente.
À Peniche, au Portugal, à la pointe ouest de ce qui fût une île mais qui est presqu’île, les falaises abruptes, l’Atlantique encore, la houle plus forte encore, la falaise et le parking, la casemate en béton : on regarde en bas, vertige, gouffre, l’attrait de la mort, la peur de çà. Un bel endroit.
Et puis Tombelaine, qui porte en son nom le nom de la mort. La marée, le bruit de la vague, le bruit de l’eau, l’encerclement, l’indifférence de la marée pour la vie humaine. Un autre endroit. Le même.
Mais parlons de l’Europe ; la mienne.
Un bel endroit pour mourir.
Le Burren, en Irlande, la fracture de la pierre et, plus loin, la mer, l’Atlantique nord, froid, violent, le vent sur le sel sur la roche, l’érosion palpable, visible, indécente.
À Peniche, au Portugal, à la pointe ouest de ce qui fût une île mais qui est presqu’île, les falaises abruptes, l’Atlantique encore, la houle plus forte encore, la falaise et le parking, la casemate en béton : on regarde en bas, vertige, gouffre, l’attrait de la mort, la peur de çà. Un bel endroit.
Et puis Tombelaine, qui porte en son nom le nom de la mort. La marée, le bruit de la vague, le bruit de l’eau, l’encerclement, l’indifférence de la marée pour la vie humaine. Un autre endroit. Le même.

© Tristan Jeanne-Valès - The Burren, Irlande. 1978