Le blanc c’est le vide, le blanc c’est la mort. Je n’aime pas le blanc, je préfère le gris, le gris bleu des ciels bas-normands, le bleu gris des azulejos déglingues de Porto, de Porto la grise, qui est ville du Nord, j’aime le gris nuit des matins quand il est trop tôt. (Ou alors le rouge garance, pour le nom de Garance qui est prénom de femme). Le blanc est avant-goût du deuil : tu repeins en blanc les blancs de tes absences.
Assommant. Je suis assommé. Je suis muet. Je n’ai plus le goût de la parole, de la colère de la parole. Les mots me manquent. Sage comme un enfant triste, je ne fais plus l’amour. No sex. Plus de désir. Le désir enfoui, j’ai déraillé ma voix, j’ai perdu la voie. Cette envie ivre d’être demain matin, une défaite. Festoyer, guerroyer, je n’y crois plus. Couard ; coward en anglais. Douche mâle. Solitaire et calme. Mieux vaut pisser qu’éjaculer. Se dit-il…